
Les Autoroutes concédées en FRANCE. 1955-2010
Claude ABRAHAM
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L'auteur
Claude ABRAHAM est ingénieur général honoraire des Ponts et Chaussées. Il a été directeur de cabinet du ministre des Transports (1974-1975), directeur des Transports aériens (1975- 1976), directeur général de l’Aviation civile (1976-1982), président de la Compagnie générale maritime (1982-1992), directeur adjoint des Collectivités locales et de la Caisse des dépôts et consignations (1992-1997). De 1995 à 2007 : administrateur (ASF, SANEF, SAPN), président (ALIS, ADELAC, Tunnel Prado-Carénage).
184 pages
Chapitre 1 : La préhistoire
Chapitre 2 : Les années 1950 : le faux départ
Chapitre 3 : Les années 1960 : le décollage
Chapitre 4 : Les années 1970 : l’envol et le premier recours au privé
Chapitre 5 : La crise des années 1980 : le retour du « tout public » ou presque
Chapitre 6 : Les réformes de 1988 et 1994 : la « nationalisation » des Semca
Chapitre 7 : La fin des années 1990 : les derniers « adossements »
Chapitre 8 : L’intermodalité de financement : le « Pôle alpin » et l’AFITF
Chapitre 9 : La saga de la TVA autoroutière
Chapitre 10 : Le début des années 2000 : du (presque) tout public au (presque) tout privé
Chapitre 11 : Autoroutes et aménagement du territoire
Chapitre 12 : En guise de conclusion
L’auteur nous convie à le suivre à travers l’organisation de la création des autoroutes, il nous montre comment l’État s’y est impliqué en mettant au point les formules juridico-financières facilitant leur financement grâce au recours au péage : du régime de la concession à des Sociétés d’économie mixte de construction d’autoroutes (Semca), au recours complémentaire, dans les années 70, à des sociétés privées, revenues, sauf une, dans le secteur public, en 1985, jusqu’à la privatisation partielle, puis totale de l’ensemble des sociétés publiques, dans le cours des années 2000. La politique tarifaire met en évidence les évolutions doctrinales, les adaptations pragmatiques, les qualités et les défauts d’un système critiqué en permanence, le plus souvent à tort par la Cour des comptes, qui ont permis de développer un remarquable réseau sans bourse délier... du moins pour les pouvoirs publics. Arrivée au pouvoir en 1981, la gauche rêva un instant de supprimer les péages, y renonça vite, se contentant de tenter de les harmoniser. Pendant 40 ans, les péages étaient soumis à une TVA à taux réduit, non récupérable. Après une longue bataille entre Bruxelles, les sociétés autoroutières et les transporteurs, les péages retombèrent dans le droit commun en 2006, ce que les transporteurs n’ignorent pas.